Ne pas nuire à autrui.

Humain souverain

Etre libre et souverain, sortir de la matrice, avoir les bonnes infos

Pourquoi suis-je réfractaire à la féminisation des noms de métiers ?

Dans mon article de présentation, j’ai écrit que j’étais réfractaire à la féminisation des noms de métiers et je souhaite revenir sur la question pour m’expliquer plus amplement.

Je pense que la féminisation des noms de métiers est une déformation d’une problématique beaucoup plus profonde qui est celle des énergies sexuelles. Autrement dit, ce n’est pas en féminisant les noms de métiers que l’on va résoudre les conflits qui existent entre les hommes et les femmes ni non plus rendre aux femmes leur noblesse, leur valeur, leur place.

L’esprit de la démarche est douteux. A mon avis, elle dégrade les femmes plus qu’elle ne les ennoblit car elle les place en position de victimes et ce n’est jamais valorisant de se contenter d’une place de victime. Ce que l’on veut, c’est être souveraines. Ce que les hommes veulent, c’est aussi que nous soyons souveraines. Les hommes en ont marre d’avoir affaire à des femmes qui se positionnent en victimes et en ayant-droits. C’est aliénant et humiliant pour les deux sexes. Y compris pour les enfants et notamment les petites filles.

La plupart des femmes, à mon sens, ne comprennent pas véritablement l’enjeu car elles ne sont pas initiées aux mystères du Féminin et des énergies sexuelles : une femme n’a jamais été censée être l’égale d’un homme. Dans la Haute Antiquité, les femmes savaient très bien qui elles étaient et non seulement elles n’étaient pas les égales des hommes mais on pourrait presque dire qu’elles leur étaient supérieures. Je n’affirme pas que les femmes sont supérieures aux hommes mais dans la hiérarchie de la Création et de la procréation, la femme précède l’homme et le Féminin précède le Masculin. L’illustration de cet ordre est le plus crûment explicité par le vagin qui précède la semence. Le vagin de la femme reçoit la semence de l’homme pour procréer un enfant de la même manière que l’Informé (Sophia) reçoit le Son (le Logos) pour créer la matière. Donc on est dans la physique pure et le Féminin précèdera toujours le Masculin. Au grand dam des psychopathes religieux qui ont, pour cette raison précise, tout fait pour supprimer le Féminin du psychisme et anéantir les femmes.

Puisque je suis tarologue, je me permettrai un petit détour par le Tarot : dans les arcanes majeurs, la Papesse précède le Pape, l’Impératrice précède l’Empereur et la Lune précède le Soleil.

Les femmes ne sont pas les égales des hommes. Les femmes n’ont rien à prouver. Par contre, les femmes doivent récupérer leur pouvoir, ce qui est bien autre chose.

Ce n’est pas en féminisant des mots que l’on va y arriver car c’est beaucoup plus difficile que cela ! Les femmes vont devoir tout donner, tout perdre pour authentiquement récupérer leur pouvoir car le pouvoir est quelque chose qui se prend. Même si des hommes prétendent, et c’est tout à leur honneur, vouloir le partager, le processus même de réappropriation est un apprentissage dont aucune femme ne pourra faire l’économie. Se battre pour son pouvoir, c’est déjà l’exercer.

Exercer son pouvoir, pour une femme, signifie prendre sa place spirituellement, celle qui nous a été interdite et spoliée par les religions abrahamiques. La femme a une puissance spirituelle qui fait peur aux hommes faibles. Souvenez-vous de ce qui a été fait aux femmes spirituelles, libres druides durant l’Inquisition. Cette Inquisition a toujours cours. Les femmes continuent à écouter les hommes sans participer aux débats de pensée, philosophiques, théologiques, spirituels (sauf à la manière des hommes, certainement pas en contribuant de la sagesse féminine qui est tout autre) mais veulent féminiser les noms de métiers ? Allons ! Ce n’est pas du pouvoir, c’est de la lâcheté et de l’hypocrisie ! Il va falloir fournir l’effort et, comme je l’ai dit précédemment, il n’est pas des moindres. Il est gigantesque. Plusieurs millénaires de silence et de censure ne s’effaceront pas avec une terminaison au féminin ! Soyons sérieuses !

Si l’on veut re-féminiser les noms de métiers – je dis bien RE-féminiser -, il faut le faire avec amour : amour pour les femmes, amour pour les métiers, amour pour la langue. L’Académie française offre une belle piste de réflexion à ce sujet. Si ma mémoire est bonne, elle s’était tout d’abord prononcée contre la féminisation des noms de métiers ou, tout du moins, mettait en garde contre les corruptions de la langue puisque chaque terminaison masculine appelle une terminaison féminine (auteure, autrice ?). Il y a des règles. L’Académie peut nous aider à procéder avec tact et amour de la langue qu’il ne s’agit pas d’abâtardir.

Or, on est en droit de se demander si ce n’est pas le cas car les féminisations sont le fruit de revendications et appliquées à la va-vite sans expertise linguistique. N’oublions pas qu’un simple article au féminin peut parfois suffire. N’oublions pas non plus que les noms de métiers étaient bien plus féminisés au Moyen-Age et offraient de poétiques appellations telles que « inventeure », « chirurgienne », « commandante » ou « mairesse », « venderesse », « chanteresse » ou « autoresse ».

L’Académie nous fait également remarquer :

Les formes féminines en « -esse » correspondent à un mode ancien de féminisation, très marqué et regardé de ce fait aujourd’hui comme porteur d’une discrimination.

Il faut donc comprendre que les femmes ont tendance majoritairement, si j’ai bien compris, à appeler de leurs vœux une féminisation des noms de métiers par souci d’égalité mais pas trop quand même parce qu’une forme trop marquée de féminisation est « porteur d’une discrimination ». On frôle l’absurde, on s’enferme dans une confusion qui nous empêche d’aimer la langue française et d’accéder à son génie et on aboutit à une cacophonie qui la complexifie encore plus.

Par ailleurs, quelle émancipation les femmes voient-elles dans des noms de métiers féminisés provenant… du masculin ? N’y a-t-il pas un paradoxe ici ? La langue française est ainsi conçue qu’elle nous propose un masculin neutre justement pour effacer les inégalités mais les Français, souvent incultes face à leur propre langue, ne comprennent pas cette sage neutralité et c’est bien dommage. Dans son intelligence , notre belle langue offrait une solution toute trouvée que, par hubris, on s’est empressés, et les femmes les premières, à piétiner.

Si l’on nous présentait les choses sous l’angle du beau, de la poésie, de l’harmonie et de l’euphonie, je sauterais à pieds joints dans la démarche mais ma réserve procède d’une réflexion plus profonde.

Tout est dans l’intention. L’esprit, comme je disais. Tout a toujours été dans l’intention. L’intention, c’est l’énergie qui propulse une création. Tout comme l’intention de procréation devrait toujours être l’amour, l’intention de féminisation devrait l’être aussi. La victimisation et l’agenda politique de l’égalité entre les hommes et les femmes ne me conviennent pas énergétiquement et spirituellement. Ces motivations sont de basse fréquence et ne font pas justice à la grandeur du Féminin que les femmes incarnent biologiquement.

Enfin, et ceci va peut-être surprendre, mais il faudrait relancer le débat sur la validité du travail des femmes. Dans la mesure où nous vivons dans un système esclavagiste, les humains sont endoctrinés par ce même système qui permet, ou ne permet pas, certaines évolutions, de la même manière que les religions le font, et le travail des femmes (dans un environnement créé par les hommes et pour les hommes) a été permis au XXème siècle dans le seul but d’accroître le pourcentage de prélèvements d’impôts au profit de l’élite masquée qui domine le monde. Vous pensez bien que si cette élite ne l’avait pas permis, jamais les femmes n’auraient eu accès au travail. C’est donc bien contre l’intérêt des femmes et afin d’affaiblir et de détruire la famille que les femmes sont autorisées à travailler aujourd’hui.

Certes, elles y trouvent parfois un épanouissement mais celui-ci serait bien plus réel et totalement non vampirique (non fiscalisé) hors du système esclavagiste tel celui qui existait avant le rouleau-compresseur que fut et qu’est la religion, nouveau visage de l’Empire romain, lorsque les ordres sacerdotaux féminins produisaient des êtres d’exception… Posons-nous la question : pourquoi les femmes ne s’accomplissent-elles plus dans leur rôle nourricier de mères, d’épouses, de piliers du foyer, du grenier (ancêtre des banques avant l’invention de l’argent) qui donnent leur force à leur époux et à leurs enfants pour construire les fondations d’une société saine, solide et affectueuse ?

Les femmes auront du mal à se réaliser dans un climat conflictuel, belliqueux et d’opposition face aux hommes et à la langue. Elles doivent se muer en conquérantes mais en conquérantes de quelque chose qu’elles possèdent déjà en elles et qu’elles doivent extérioriser : leur pouvoir, leur souveraineté. C’est un processus d’accouchement dont chaque femme est le maître, ou la maîtresse. Ou les deux d’ailleurs…

La langue (le Son, le Logos) étant l’outil par excellence d’exercice du pouvoir, sachons en faire usage avec sagesse et conscience dans un esprit de pacification et d’apaisement et non pour la glorification des egos.

PS : le débat est le même pour l’écriture inclusive qui dénature notre beau français. Quand va-t-on cesser de pervertir, de corrompre, d’enlaidir, d’abîmer, de violer, de souiller et de désacraliser tout ce qui est beau, pur, innocent et fragile dans l’univers ?

NB : si l’on féminise les noms de métier, va-t-on aller au bout de la démarche jusqu’à obtenir des substantifs comme tyrane, impostrice et dictatrice ? Et pourquoi pas une humaine souveraine ?


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